вторник, 21 августа 2012 г.

Irena Savelieva: " La musique, même si elle n’a pas de limites temporelles, a toujours sa langue parlée imposée par son créateur!"


Irena Savelieva travaille comme accompagnatrice au théâtre d’Opéra de Budapest.Elle est aussi professeur de chant.Installée dans la capitale hongroise, elle travaille en étroite collaboration avec des chanteurs lyriques afin de peaufiner leurs techniques d'interprétation à l'Opéra.Dans le cadre de sa vite à l'école d'Art de Bruxelles Irena a consacré à So!Art quelques minutes de son temps.

Irena est une véritable passionnée de son métier. 
 
Je suis pianiste-accompagnatrice. Diplômée du Conservatoire d’ État de l’Oural, j’ai été mutée au théâtre d’Opéra et de Ballet de Perm comme accompagnatrice des chanteurs lyriques. Là, j’ai compris que je pourrais améliorer mes connaissances interminablement, peut-être durant toute ma vie! Ce métier a tellement de facettes, ses fonctions- je ne  parle pas de la plus explicite qui est l’accompagnement musical-sont tellement variées! De plus, le travail dans l’ensemble exige certaines compétences psychologiques... Je suis sûre que la transmission et le maintien des traditions d’accompagnement sont des composantes les plus importantes de la notion globale qui est l’ École. Il me semble que c’est pour cette raison que la formation musicale russe est appréciée comme universelle. Nous avions reçu nps diplômes dans un pays qui avait un bon système éducatif, qui avait des écoles sérieuses : école de violon, de violoncelle, de chant, école de chefs d'orchestre, de piano...
L'Opéra National de Hongire a été inaugurée en 1884.

 Les traditions des écoles de musique ont été préservées jusqu’à présent en Russie. Les musiciens russes travaillent dans tous les coins du monde et l’intérêt des gens à leur art, existé depuis longtemps, augmente. C’est le cas non seulement pour les artistes, mais aussi pour les musiciens-enseignants. Quand j’ai déménagé en Hongrie, on m’a proposé tout de suite un poste dans une école de musique. Moi, je ne parlais pas du tout Hongrois à l’époque. C’est surtout mon diplôme qui a joué le rôle principal, j’en suis sûre. Le haut niveau de l’école de musique russe a été bien connu partout. Personne ne m’a même demandé de jouer lors de l’audition ! 
Irena a une belle palette de collaboration avec les grands chanteurs de l'opéra européen

Plus tard, quand j’ai commencé à travailler à l’Opéra de Budapest, on m’a considéré, en premier lieu, comme professeur de la langue russe. Quand on a mis en scène l’opéra de Tchaïkovski « La Dame de pique », moi, venue du pays natal du compositeur, j’ai dû donner des cours de russe aux chanteurs pour améliorer leur prononciation. Puis, mes connaissances du jeu de piano sont devenues de plus en plus utiles. J’ai joué, parmi d’autres, deux opéras russes bien connus : « Eugène Onéguine » de Tchaïkovski et « Lady Macbeth du district de Mtsensk » de Chostakovitch. La musique, même si elle n’a pas de limites temporelles,  a toujours sa langue parlée imposée par son créateur. On voit clairement ce fait dans le style de chaque compositeur. Chanter un opéra de Verdi ou celui de Béla Bartók n’est pas la même chose ! Je suis certaine que les interprétations les plus profondes et intéressantes sont nées dans la tête des musiciens qui parlent une langue natale du compositeur ou, au minimum, s’y intéressent. Maintenant, je travaille pour les différents théâtres européens et russes différents. L’École supérieure de piano m’aide depuis longtemps et réchauffe mon cœur.

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